Le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) a récemment présenté les résultats de cas d’étude déployés dans la commune d’Esch-sur-Alzette. Portant sur la consommation énergétique et les impacts environnementaux des bâtiments résidentiels, ils ont été réalisés dans le cadre de deux projets cofinancés par le Fonds National de la Recherche (FNR) : OptiHeat et DAEDALUS. Alors que le premier a pour ambition de mettre en place une méthodologie d'optimisation visant à minimiser les coûts et les impacts environnementaux grâce à la récupération de chaleur, le second vise le développement d’une approche géo-spatiale intégrée pour l’analyse du cycle de vie dynamique de la rénovation des parcs de bâtiments à l’échelle urbaine.
Avec OptiHeat, la demande de chauffage résidentiel dans la commune d’Esch–sur-Alzette a été analysée. Sur base de calcul de la demande actuelle de chaleur des bâtiments résidentiels, établie à 189,2 GWh, puis après caractérisation et quantification tant de la demande d’eau chaude domestique que de la récupération des eaux usées des bâtiments, les principales conclusions sont :
Avec DAEDALUS, une approche basée sur les systèmes d'information géographique (SIG) a permis une analyse énergétique et une analyse du cycle de vie (ACV) du parc de logements urbains de la commune d’Esch-sur-Alzette. Grâce à l’analyse du cycle de vie des bâtiments, à l’étude de la rénovation des bâtiments et les impacts environnementaux liés ainsi qu’à l’étude de la gestion des déchets issus de la démolition et des alternatives de valorisation, les principales conclusions sont:
Cette dernière étude a plus largement permis de confirmer l’intérêt d’une analyse du cycle de vie des bâtiments à l’échelle urbaine grâce à une approche bâtiment par bâtiment basée sur les systèmes d'information géographique (SIG). Approche pour laquelle, une technologie développée par le LIST, la plate-forme "Smart City and Region Energy platform" a été utilisée. Cette plate-forme permet en effet aux urbanistes, administrations et entreprises de services publics ou fournisseurs de services d’accéder à des cartes d'énergie, de visualiser leurs émissions de CO2, d’identifier les possibilités d'échange d'énergie et de surveiller les effets des mesures d'économie d'énergie dans leur ville menant ainsi à des décisions plus éclairées.
> Pour en savoir plus sur le projet Optiheat, rendez-vous sur la page dédiée.
> Pour en savoir plus sur le projet Daedalus, rendez-vous sur la page dédiée.