Des acteurs luxembourgeois impliqués
Source : Luxemburger Wort
Publication date : 01/14/2016
Le commissaire européen Günther H. Oettinger et ministre de l’Economie luxembourgeois, Etienne Schneider, viennent de cosigner un article sur le blog de la Commission européenne. Ils y donnent les grandes lignes de la suite du projet «Important Project of Common European Interest» (Icpei) sur la mise en place en Europe d’un supercalculateur (HPC) et d’applications «Big Data» compatibles.
L’Europe ne compte à ce jour qu’un seul supercalculateur classé dans le top dix mondial dominé par la Chine, et où les Etats-Unis comptent cinq installations. «Nous devons unir nos forces en groupant des financements régionaux, nationaux et européens pour couvrir l’investissement nécessaire pour développer cette technologie HPC», soulignent les deux auteurs.
Comme annoncé à Luxembourg par le commissaire Oettinger lors de la récente conférence «Europe and Data Forum» (EDF 2014), le gouvernement luxembourgeois a déjà lancé avec la France, l'Italie et l'Espagne un projet Icpei sur la mise en place d’un nouveau supercalculateur.
Début 2016, la Commission européenne va à son tour lancer une initiative majeure pour le déploiement en Europe d’une infrastructure informatique de classe mondiale: «The European Cloud Initiative».
Dans le cadre de celle-ci, le Luxembourg, la France, l’Italie et l’Espagne, en étroite collaboration avec les autres Etats membres vont fournir au Conseil européen en septembre 2016 une feuille de route pour l’implémentation du supercalculateur (HPC) et de ses applications «Big Data» compatibles.
Un secteur en pleine croissance
Les acteurs luxembourgeois qui coordonnent ce projet HPC d'envergure, soit le ministère de l'Economie, Luxinnovation et le «Luxembourg Institute of Science and Technology» (LIST), ont jusqu'à septembre pour rendre leur copie.
Référence luxembourgeoise en matière de recherche et d’innovation, le LIST couvre avec ses 640 collaborateurs les domaines de la science des matériaux, de l’environnement et des agrobiotechnologies, ainsi que les technologies de l’information et de la communication pour l’innovation dans les services.
(C./mk)