Grâce aux réseaux de partage de fichiers P2P (« peer-to-peer ») tels que BitTorrent ou Freenet, la partage de fichiers entre utilisateurs est devenue une opération simple et rapide. Au sein d'un environnement collaboratif, ce type de mise en commun des données trouve souvent un fondement logique, mais reste toutefois l’inconvénient qu'une personne ayant alimenté le pool de données n’a aucun moyen de contrôler qui accède à quel fichier. Souvent, cette transparence est indispensable, par exemple dans le cas d'une facturation ou pour s'acquitter des obligations de transparence au regard du nouveau Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Il existe plusieurs options pour résoudre ce problème, y compris en passant par des systèmes centralisés ou une consigné les accès, deux options qui impliquent la source des données. En règle générale, ces options sont à l'origine de points de défaillance. Le Luxembourg Institute of Science and Technology propose une méthode de impliquant la technologie Blockchain (brevet déposé), qui évite ces points de défaillance, tout en offrant les avantages du stockage de fichiers distribué redondant et tout en permettant de converser les traces des accès aux fichiers.
Cette méthode associe un réseau de partage de fichiers classique P2P à un système de chiffrement de fichiers. À cette configuration s'ajoute un réseau d'échange de messages fondé sur le principe du Blockchain et qui ajoute une couche de transparence. Cette couche, outre le fait qu'elle permette de gérer la distribution des clés et les requêtes de clés, remplit également la fonction de journal d’accès aux fichiers.
Demande de brevet PT04888LU
Demande de brevet WO/2018/109010