Dix ans et un record

Au total, 10 088 coureurs s'étaient donné rendez-vous à la Coque, au Kirchberg, pour faire acte de solidarité et soutenir la Fondation Cancer. Il fallait prendre le mot «coureur» au sens large, puisque la solidarité s'est aussi exprimée en marchant ou à vélo.

Source : Le Quotidien
Publication date : 03/30/2015

 

Ils étaient 10 088 coureurs inscrits pour cette dixième édition, un record. «Depuis l'annonce des inscriptions, en décembre, notre site est en surchauffe», explique Martine Neyen, la directrice de la Fondation Cancer. Si le Relais pour la vie attire toujours plus de participants, la Coque sature. «On a dû élargir la piste cette année, car il y a 375 coureurs en même temps. C'est beaucoup, mais nous avons atteint notre capacité maximale.» Le Relais est donc presque victime de son succès : en ajoutant les accompagnateurs des équipes, on compte entre 13 000 et 15 000 visiteurs. La Coque, grand complexe sportif, est une véritable fourmilière tout au long du week-end. Les bénévoles, entre 200 et 250, sont présents un peu partout pour s'assurer du bon déroulement de l'événement et animer les différents stands.

Engranger les kilomètres

Si la principale activité est sur la piste, avec les coureurs et les marcheurs, d'autres suent sur des vélos fixes auxquels est accroché un compteur qui totalise les kilomètres parcourus au profit de la Fondation. Pour les familles, des activités pour les petits sont aussi au programme, telles que du coloriage, du maquillage, des petits jeux d'agilité ou encore des expériences pour aller à la découverte de la science grâce à la présence du Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST).

Deux types de relais sont proposés aux équipes : 12 heures ou 24 heures. C'est le plus court qui remporte le plus de succès. En effet, difficile de trouver de 24 à 40 participants – les sportifs courent entre une demi-heure et une heure – motivés et disponibles, alors que le planning du relais doit également être rempli au milieu de la nuit. Mais qu'importe, la bonne ambiance l'emporte et les équipes reviennent année après année : «L'important c'est de continuer à venir, car tout le monde est touché de près ou de loin par le cancer, relève Martine Neyen. Et le Relais, c'est le Luxembourg comme je l'aime! Tout le monde se mélange, quels que soient son âge, sa langue, ses origines. Des ambassadeurs, des oncologues eux-mêmes atteints par le cancer viennent. Le cancer ne connaît pas de frontières, il frappe à l'aveugle, c'est la conscience de cela qui donne cette atmosphère si particulière au Relais pour la vie.»

Audrey Somnard

 

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